Ya rien d’drôle de voir le monde aller Toujours en train d’chercher un moyen de manigancer Ben paraître, la seule priorité Ça fait fuck all de c’que ça prêche mais ça a toujours quek chose à rajouter Changer les perceptions sur ceux qui ont l’dos tourné La même manie d’vouloir influencer Leader négatif, plein d’talent mais pas grand qualité Dépressif, nonchalant dans la précarité J’me crisse ben qu’tu sois agressif Si ça fait pas mon pit j’peux ben t’crisser une volée Jalousie extrême au point d’tout l’temps faire chier La preuve, besoin d’chialer sur la facilité mes rimes en é Franc sans aucun tact pour qui tout est wack Rap de banc d’parc de marque mon Pat faque Mange moi l’sac Monde de démons Personnalités toxiques Qui contrôlent les autres dans l’optique Où les dicks dictent comme un joystick Les pires hypocrites Allergiques à la logique Iconiques problèmes psychologiques S’évapore comme gaz carbonique Au moindre fuck fuck it 2 tears in a bucket Mais avec les mêmes qu’in the beginning Y en a du monde qui s’sentent mal parce-qu’le mal les animent Monde de démons Démontre un peu d’savoir vivre si t’es bon Tu dois pas pouvoir lire à travers les lignes Là c’est mes bombes que tu t’prends en plein front Tout l’temps dans marde parce t’es con Ben trop fécond you fake fuck règle tes comptes Tout le temps en train d’juger autres Mais jamais capable s’r’garder Autre chose Ça court dans famille à porte close Le backstabbing mais pas un mot en face C’est quoi ton problème man t’es addict? Tout l’temps avec ceux qu’tu diss D’être dans les abysses À jamais rien faire c’est facile de jamais s’tromper Faudrait surtout pas qu’t’ailles un petit doigt à bouger Monde de démons Ça cherche un partenaire de vie basé sa couleur La grandeur, les manches en tatouages Mais ça chie sul monde quand l’avion crash dans l’orage Y ont pas senti les turbulences tout l’long du voyage Trop gelé pis ben centrés dans leurs histoires de fourrage Flagrant manque de courage De la rage au bourrage de cage Mirage de virage rien qu’bon pour les pâturages Grand besoin d’éclairage La cour est pleine mais faut ben vider le garage Avant qu’les commérages enveniment davantage les parages L’annonce de l’heure du ménage sur Facebook Fait place au déchirage de pleins d’couples La coupe est pleine de mémérage, les ponts s’coupent L’écoute au compte-goutte est vaine Les dérapages mènent au fuck toute Le nombre de pages de déroutes Dégoûte l’entourage qui redoute Les accrochages au point d’foutre la marde Ah ben viarge c’est ben l’boutte Les pieds dans marge s’enfargent dans les barrages sur plein de routes Braillage pis déterrage de plein de foutre Servent au démarrage de plein d’doute Bagage du covoiturage sur les plus belles plages de banqueroute Monde de démons

C’est simple, j’ai jamais vraiment fait l’beat qui m’tentait En groupe, on fait d’la place pas mal plus qu’on s’en fait Jamais souffert de ça En fait, c’est exactement c’que j’voulais Jusqu’à c’qu’on m’demande d’effacer des couplets Une carrière solo à m’faire aller yeule tu seul sun stage Me tentait autant que d’travailler au minimum wage Toujours préféré l’équipe à la solitude Contraste, moi qui vit tu seul à chaque minute Les regrets s’accumulent avec l’âge de mon côté Dire que mon rêve à base était juste de voyager J’aurais aimé contribuer à changer l’monde Mais on discrédite les gars comme moi La vérité, au fond, c’pas ça qui compte Tout l’temps sous-estimé depuis ma tendre enfance C’est rare que quelqu’un qui écoute ma musique rentre en transe C’est pourtant déjà arrivé en France pis aux States Nul n’est prophète dans son pays Une phrase faite juste pour moé Damn right, damn right, damn right Got what it takes but you know No one gives a fuck when you’re old J’aimerais pouvoir regarder mon répertoire en retrospective sans honte Comme j’aimerais qu’des blondes que j’ai eues dans ma vie s’enfoncent Pas toutes mais celles qui ont brisé mon coeur volontairement Comme dans musique, des hauts , des bas au son des portes se fermant Toute l’aide qu’on apporte aux autres revient que très rarement Pour pas dire jamais À qui la faute je l’sais pas vraiment Mais l’portrait semble être le même partout Plutôt embêtant Mes premiers textes méritaient pas d’être des enregistrements J’ai de la misère à écouter les vestiges de mon passé Pis grince des dents quand on m’dit l’mot classique Qu’est-ce t’as fumé? Reste la fierté d’être authentique même si chu ruiné J’vis ma vie sans trop envier les autres de leur destinée Au moins la moitié de ma vie se déroule en arrière plan Miroir en buée pour oublier les bouts qui sont gênants Reste que ceux qui ont du succès icitte en ont ils réellement? Seraient tous broke si c’tait pas de l’aide précieuse du gouvernement Damn right, damn right, damn right Got what it takes but you know No one gives a fuck when you’re old On m’dit d’écrire mes textes en franglais Pour vrai à quoi ça m’avancerait? J’serais l’vieux qui au fond s’avouerait vaincu C’pas vrai que j’savourerais mes dus Je l’faisais pas au début Je l’ferai pas plus parce-que tout l’monde le fait Juste pour être inclus

Pas facile d’arrêter quelqu’un qui est un passionné Pour qui performer passe avant d’être ovationné Tant qu’la motivation est là pour s’améliorer La limite c’est l’ciel Faut pas avoir peur de plafonner Heures de sommeil abandonnées Au profit de s’conditionner à toujours vouloir se dépasser Avec le temps mon art s’est façonné À contre courant, face au vent La seule réelle façon de m’libérer Mettons qui a jamais rien qu’j’ai fait qui a vraiment marché Des années à m’casser la tête en voulant m’démarquer Souvent j’ai failli débarquer Tellement d’gens malhonnêtes qui m’ont marqué Chats d’goutières avec le dos arché Sul party pour pas dire sa galère à en être désaxé J’peux rien mettre sul dos d’ma mère Pauvre elle était surtaxé Soutenu par le père à Sun qui laissait son garage en désordre 7 sur 7 à une belle gang de crisse de bums J’me souviens d’Ulrich qui m’a déjà traité d’bourgeois Sans connaître mon histoire ou essayer d’comprendre pourquoi J’tais tu seul au monde avec mon plan qu’peu d’gens affectionnent De mettre les meilleurs de l’avant pour qu’enfin tout ça fonctionne Exporter l’talent Au détriment de l’image tout l’temps Sortir du contient Mais y en a qui sont trop gourmands Y apparaissent, prennent du gallon Pis y crisse leu camp Quand ils sentent que c’qui font pogne Là y ont pu besoin d’toi Pas facile d’arrêter quelqu’un qui est un passionné Pour qui performer passe avant d’être ovationné Tant qu’la motivation est là pour s’améliorer La limite c’est l’ciel Faut pas avoir peur de plafonner Heures de sommeil abandonnées Au profit de s’conditionner à toujours vouloir se dépasser Avec le temps mon art s’est façonné À contre courant, face au vent La seule façon de m’libérer Mais moi j’m’arrête pas tu vois Même si personne me comprend C’est mon côté québécois Qui joue sur mon subconscient L’support je l’compte sur mes doigts J’imagine qu’chu encombrant Pour ceux qui sont rabat-joie J’t’habitué ça fait longtemps Mais moi chu un putois Pas une pieuvre comme y ont à Détroit Mes tentacules sont pour moi T’sé j’veux pas tout l’temps qu’on m’donne J’peux ben vivre à l’étroit Chu pas du genre qu’y abandonne Si j’ai un léger surpoid C’est qu’j’ai du gaz plein bonbonne T’sais j’viens pas d’la haute ville J’viens plutôt d’un asile L’ai vraiment pas eu facile Ca fait d’moi un gars tranquille Une avalanche du démon J’peux pas dire qu’j’ai une sainte foy Pareil comme Patrick Roy Moi j’roule terrible sa pression Toujours les crisses de question T’sé veux tu ben m’dire pourquoi Y en a qui manquent d’affection Au point d’dire n’importe quoi Y en a qui s’nayerait en ponton Pour être ben sûr qu’on les voit Pis d’autres pour qui l’attention Fait jamais parti d’leu choix Pas facile d’arrêter quelqu’un qui est un passionné Pour qui performer passe avant d’être ovationné Tant qu’la motivation est là pour s’améliorer La limite c’est l’ciel Faut pas avoir peur de plafonner Heures de sommeil abandonnées Au profit de s’conditionner à toujours vouloir se dépasser Avec le temps mon art s’est façonné À contre courant, face au vent La seule réelle façon de m’libérer Même si j’ai depuis longtemps compris qu’on m’ferait jamais une place Pour x raison moi j’reste de glace dans ma maison Pis j’continue d’écrire mes visions J’réponds à mes pulsions On pourrait jusqu’à dire que chu en mission J’me vois vieillir pis c’est pas vrai que j’vas mourir En ayant laissé autres prendre mes décisions J’pousse toujours moi j’baisse jamais pavillon La défaite est pas une option Chu toujours en transition Même si on m’tourne en dérision Y a rien pour arrêter ma constante élévation En ébulition surtout quand on m’met des bâtons dans roues J’te ferais des trous avec un gros paquet d’munitions J’me fous des doutes de toute la population On est pas à télévision C’est d’la vraie vie qui s’agit pas D’la science-fiction Chaque fois qu’j’écris une chanson J’sais qu’à attirera pas grand monde Fidèle à mes convictions Que j’vas apporter dans ma tombe C’est pas facile mais j’fais c’que j’aime Ma contribution pour garder une santé mentale saine Avant fin des émissions Pas facile d’arrêter quelqu’un qui est un passionné Pour qui performer passe avant d’être ovationné Tant qu’la motivation est là pour s’améliorer La limite c’est l’ciel Faut pas avoir peur de plafonner Heures de sommeil abandonnées Au profit de s’conditionner à toujours vouloir se dépasser Avec le temps mon art s’est façonné À contre courant, face au vent La seule réelle façon de m’libérer

Chez nous les élites ont réussie à mettre dans tête des pauvres gens Que leurs taxes allaient leur éviter la fin de temps Où le mensonge est omniprésent On fait croire qu’les mendiants sont uniquement l’résultat d’un système basé sur l’argent La maladie mentale est adulée Les pensées sont fracturées Le bonheur lui est lourdement facturé Les feuilles sont hachurées On est assuré d’être rassuré Mais au bout d’la ligne c’est toujours les mêmes qui s’font enculer Le monde est mêlé parce-qu’la confusion règne T’as pas l’droit d’parler sauf si c’est politiquement correct Les genres sont délaissés au profit d’une minorité qui mène On devrait pourtant pouvoir douter des bienfaits de leur secte À force de toujours tout laisser passer On perd nos libertés Des décisions sont prises Impossible de rien changer Les médias sont manipulés par les politiciens Qui sont à leur tour roulés dans farine par des enfants d’chiennes On s’pense tellement meilleurs qu’les autres que ça fait peur Alors qu’en réalité tout c’qu’on fait c’est s’faire déshonneur Ça donne le gout de boire un coup ça fait qu’on trinque Au nom de la naiveté, notre stupidité distincte On s’pense tellement meilleurs qu’les autres que ça fait peur Alors qu’en réalité tout c’qu’on fait c’est s’faire déshonneur Ça donne le gout de boire un coup ça fait qu’on trinque Au nom de la naiveté, notre stupidité distincte Le flattage de bedaine sur les plateaux de la tv d’état Où un prétentieux décide toujours de quoi tout l’monde parlera Ceux qui pensent tous pareil sont vite mis sur un piédestal Au détriment des tous les autres à qui on donne jamais que dalle D’un bord on capote sur des dictateurs d’une autre époque Pis d’l’autre on est sur l’cas d’Jésus Fait qu’au final tout l’monde se moque de l’autre Ga l’autre avec ses belles grosses bottes À l’aube où l’eau ira au plus fort la poche La faute aux autres Facile de call la shot C’est beau asshole Dehors pis ferme la porte C’qu’on entend chaque fois que quelqu’un critique la terre des envieux De l’indépendance de nos voisins du sud qui trip sul bon Dieu On s’pense tellement meilleurs qu’les autres que ça fait peur Alors qu’en réalité tout c’qu’on fait c’est s’faire déshonneur Ça donne le gout de boire un coup ça fait qu’on trinque Au nom de la naiveté, notre stupidité distincte On s’pense tellement meilleurs qu’les autres que ça fait peur Alors qu’en réalité tout c’qu’on fait c’est s’faire déshonneur Ça donne le gout de boire un coup ça fait qu’on trinque Au nom de la naiveté, notre stupidité distincte Médias redevables au gouvernement pour aide financière apportée Rapports et dossiers laissés sur des tablettes Même si la population a déboursé sans avoir un mot à mettre Corruption facilement trouvable même si personne la cherche Je revois sans cesse la couverture du Maclean’s Avec le bonhomme Carnaval pis sa malette Esti qu’ça va mal s’a planète En plus y fait tout l’temps frette On vit sur l’pôle en fait Rock n roll comme Joan Jett La capitale du monde d’la brette Pis des dépassements d’coûts à coup d’milliards Mais si personne s’en fait Sauf les mêmes qui crient du criard Faut pas dire être cool avec Les vrais révolutionnaires qui sont polarisés Les autres de pair avec l’establishment pourtant la risée Du peuple qui déteste faire rire de lui Qui gueule tellement fort mais trouve jamais ouie Y a pu rien qui a du sens en gros c’est l’désespoir Parce-que si t’as pas d’influence, au fond, t’as aucun pouvoir On s’pense tellement meilleurs qu’les autres que ça fait peur Alors qu’en réalité tout c’qu’on fait c’est s’faire déshonneur Ça donne le gout de boire un coup ça fait qu’on trinque Au nom de la naiveté, notre stupidité distincte On s’pense tellement meilleurs qu’les autres que ça fait peur Alors qu’en réalité tout c’qu’on fait c’est s’faire déshonneur Ça donne le gout de boire un coup ça fait qu’on trinque Au nom de la naiveté, notre stupidité distincte

Pour la majorité du monde les nuits sont longues , moi sont courtes Les minutes me paraissent des secondes à vitesse qu’elles s’écoulent J’sais jamais c’qu’on m’réserve finalement à chaque soir où j’me couche Sommeil profond ou vrai enfer à passer l’temps sur Facebook Ou virer d’un bord pis d’l’autre au point de venir vraiment à bout Oreiller inconfortable c’t’à croire crisse Même au prix qu’à coûte Mon cerveau roule tellement vite Qu’ca y prendrait une autoroute Pour le brûler une fois pour tout, envoyez-le au Nunavut Impossible de dormir Nuit à tout remuer On a déjà vu pire Y a pas d’catastrophé Même si j’ai une journée d’fou d’main Tout l’monde se calisse ben d’mes problèmes Ça leur empêchera pas d'faire une cenne Donne moi un coup d’main Un jour j’vas en mourrir Ça l’air de t’amuser Tu l’diras à ma fille Qu’t’as un peu abusé En m’forçant à penser à tout c’qui m’dérange Au moment où j’m’allonge Quand j’devrais fermer les yeux Pis relaxer mes phalanges Passe mon temps à r’garder le cadran En espérant qui reste plusieurs heures avant Que j’me lève Demande moi si un moment donné c’est tannant Y a des soirs où j’voudrais m’coucher tôt Pour récupérer mieux Mais on dirait qu’c’est plus que la lune que j’demande à Dieu Frustrant comme situation Flirt avec aliénation Les nuits à être prisonnier des cieux sont les pires de mes démons Pour la majorité du monde les nuits sont longues , moi sont courtes Les minutes me paraissent des secondes à vitesse qu’elles s’écoulent J’sais jamais c’qu’on m'réserve finalement à chaque soir où j’me couche Sommeil profond ou vrai enfer à passer l’temps sur Facebook Ou virer d’un bord pis d’l’autre au point de venir vraiment à bout Oreiller inconfortable C’t'à croire crisse Même au prix qu’à coûte Mon cerveau roule tellement vite Qu’ca y prendrait une autoroute Pour le brûler une fois pour tout envoyez-le au Nunavut

Enfin un projet en français Depuis l’temps qu’on l’demandait Mais ca s’peut qu’tu sois déçu Parce-que que dessus chu en québécois Du pareil au même? Pas sûr Les cousins d’la Côte d’Azur veulent rien savoir de notre parlure Mais avec d’l’anglais y a d’l’ouverture Fini la paresse, get the fuck up J’vois bleu comme des varices Avec un beat de même Ça s’peut ben que l’crowd interagisse Comme Elvis en 70 chu fat De Memphis à Paris They need my sickness Un queb de plus sur place À go on décalisse (les tables) les chaises Appelle la police qu’on les baise De toute façon, sont toujours aux fraises Avec leurs cerises dins airs Y ont des taxes à percevoir À pu savoir quoi en faire Y t’arrêtent parce t’es noir Mais laisse la plèbe dead en enfer 1,2,3,4 We own this fucking floor 1,2,3,4 On prend l’contrôle d’place 1,2,3,4 Who’s knocking at the door 1,2,3,4 Mets-y ton poing dans face Un autre verre de rhum & coke Pas grave si en se l’vant on est broke On est sul party à soir Yeah! C’est toujours la même chose On vit pour les friday nights TGIF yeah that’s right C’est d’même qu’on décompresse d’une s’maine de marde En faisant la fête Qui qui est down pour tout défaire? On emmerde toute même le maire Tellement d’goûtes pour les tites mères Y en a une couple qui vont en boire Pis les vaches ça aime s’faire traire Si c’est chaud ça devrait plaire Fit ou en forme de poire On d’vrait pas avoir trop d’problème à soir Là le monde nous appartient Amène les tes citoyennes On est pas là pour jouer aux plus fins Mais pour des culs des seins Là ça t’prends tu un dessin? Dis-moi où faut j’mette mes mains Faut que j’me vide chu plein Yeah! Yeah! Plein comme un boudin Hot damn le spot est hype En feu comme dans l’temps d’la guerre Si tu m’trouves vulgaire Tu d’vrais savoir que j’en ai rien à faire En fait j’en ai rien à foutre Tu peux ben t’en prendre une louche Anus bonus dans ta bouche, shieeet Là fais pas ta farouche 1,2,3,4 We own this fucking floor 1,2,3,4 On prend l’contrôle d’place 1,2,3,4 Who’s knocking at the door 1,2,3,4 Mets-y ton poing dans face Si t’es pas prêt à faire le party man bas les pattes Ça prend des chattes Y a trop d’bats need Cheetarah, Thundercats Des fat titties pas des flat Fais la bise à ma prostate That’s it baby 1,2,3,4 J’me trompe pas d’place quand j’vise I’m bad bitches You’re fascinated On fait ça fast C’est tellement facile Icitte c’est Pepsi pas d’coke intoxication Faits forts mais pas d’dope forte Toé fais c’tu veux boy No shit toé Tu vas finir par avoir affaire au Roy On part pas d’icitte avant d’avoir clanché ta 24 Prépare tes sacres On va t’en virer toute une tabarnac mon coq Cognac back à back Comme Talib attaque ton bloc Avec ton sac de pot Fais-toé une grillade de blunt Yeah let’s get this party started L’album c’est Mondemon pis L’artiste P of Good Samaritans Le beat est d’Mozaka Also known as John Lenine On fait dans l’boom bap Pas dans l’trap Parce-qu’on est rendu dans quarantaine 1,2,3,4 We own this fucking floor 1,2,3,4 On prend l’contrôle d’place 1,2,3,4 Who’s knocking at the door 1,2,3,4 Mets-y ton poing dans face

Fils d’une mère malade comme un chien Souffrante d’une union qui menait à rien Séparation qui met un terme au destin Écrit 2 décennies à l’avance Faque tiens Tes estis d’papiers L’avocat vient d’appeler J’sais comment tu t’sens Au fond qu’est-ce t’en sais? Garde-les tes batards Moi j’m’en vas au bar Des chums d’la job m’ont dit qui vont venir me chercher Salope qui m’casse les pieds Esti d’pas propre M’a y arracher a tête Si a l’arrête pas d’faire chier Toujours la plotte à terre Peux pas prendre un verre Mais elle sait crissement comment venir me chercher T’aurais dû rentrer à maison quand c’t’ait l’temps criss de sale Si seulement tu savais à quel point tu nous as fait mal Tu t’meurs pis j’ai rien qu’le goût d’te cracher dans face Pensais tu qu’ça allait ben virer pour nous autres sans farce? On m’dit qu’un père c’t’un père On m’parle de leur importance Même si y foutent toujours toute en l’air Faut les croire Tant qu’ils sont sur terre Leur faire confiance peu importe les horribles circonstances Montrer notre reconnaissance Sauf que pour moi Un parent passe pas sa vie en tournée De bar en bar À longueur de journée Pis rentre pas à maison à tout bout champs défoncé Avec juste l’envie d’fourrer pour s’vider Après être allé s’coucher Aussi ben s’moucher Après s’être touché Même pas lavé tout évaché à ronfler Avec rien pour le badrer J’entends dire de toi qu’t’étais un bon gars quand t’étais jeune Y a du s’passer d’quoi certain parce-qu’pour moi t’en rien qu’un jaune Ça sûrement d’quoi à voir avec le fait que t’étais à jeun Parce-qu’avec l’âge t’es clairement devenu un fauve

La nuit m’a sûrement porté conseil Parce-qu’avant que j’me lève J’avais besoin d’ma belle pour faire monter ma sève Routine qui s’achève Trève à la guerre Le corps de Geneviève Fini la grève Pour de longues baises ou même de très brèves Glaive entre les lèvres Sers jusqu’à temps que j’en crève L’élève s’élève Rêves de jeunesse éternelle Fièvre de la pêche Qui ensorcèle les têtes les plus fraîches Épée de Damocles Qui rappelle les chaleurs de la Grèce Longs bas noir en nylon ou Tout de blanc vêtu de filets Vers le ciel étoilé nous filons Dans toutes les pièces nous vibrons Ensemble à l’unisson Célébrons les plaisirs charnels Martelant le pilon Dans toutes les positions La nuit m’a sûrement porté conseil Parce-qu’avant que j’me lève J’avais besoin d’ma belle pour faire monter ma sève Routine qui s’achève Trève à la guerre Le corps de Geneviève Fini la grève Pour de longues baises ou même de très brèves Glaive entre les lèvres Sers jusqu’à temps que j’en crève L’élève s’élève Rêves de jeunesse éternelle Fièvre de la pêche Qui ensorcèle les têtes les plus fraîches Épée de Damocles Qui rappelle les chaleurs de la Grèce Confort et frissons Avant le grand vide On subit les tensions humides Chants de soupirs au rythme où nous glissons Langue et doigts caressant le doux vison Les plus belles visions et les plus beaux sons de tout l’horizon Qui nous mènent droit à la finition La nuit m’a sûrement porté conseil Parce-qu’avant que j’me lève J’avais besoin d’ma belle pour faire monter ma sève Routine qui s’achève Trève à la guerre Le corps de Geneviève Fini la grève Pour de longues baises ou même de très brèves Glaive entre les lèvres Sers jusqu’à temps que j’en crève L’élève s’élève Rêves de jeunesse éternelle Fièvre de la pêche Qui ensorcèle les têtes les plus fraîches Épée de Damocles Qui rappelle les chaleurs de la Grèce

De mon ordi, j’peux voir les Judas Qui s’attribuent tous les mérites du monde qui ont rien à voir avec eux autres C’est quoi c’te besoin mentir là? S’donner d’l’importance Pourtant l’monde le savent qui sont des tous croches On peut prédire leur coups d’avance Toujours en train de s’se r’monter Ils prennent pas d’vacances En calant tout l’temps les autres, gibiers d’potence Pis y ont un mouvement ben à coeur en apparence Mais dans l’fond y omettent des détails d’importance Pour s’tirer un rang aux yeux d’ceux dans l’ignorance Si vous saviez tout c’que j’sais de pas bon à apprendre Vous voudriez tous m’aider à prendre ma revanche S’faire trahir sans aucune raison apparente Pour faire croire qu’un as sort tout seule d’une manche Ou s’faire parler dans l’dos tout l’temps en permanence Par ceux qui vous call bro quand vous êtes tous ensemble Personne a besoin d’un Judas sauf d’une porte On verra si j’te pardonne un jour fils de pute T’as parlotte facile mais au fond tu radotes Iscariote, les gars comme toi on les éxécute Personne a besoin d’un Judas sauf d’une porte On verra si j’te pardonne un jour fils de pute T’as parlotte facile mais au fond tu radotes Iscariote, les gars comme toi on les éxécute C'est ceux qui... Stab dans l'dos mais s'rapprochent quand y voient les stats Là moins des tappes dans l'dos qu'une croquée d'Lestat Ç'comme tu veux des parasites des wagons d'queue Besoin d'locomotives pour s'accrocher pis avancer un p'tit peu Moé j'les appelle des piafs Ça veut picosser Sont là pour des piasses même dans ton assiette si de quoi pigrasser Y'en a qui restent, n'a qu'sont partis bin loin Moé j'ai des antennes pour flairer les rapaces qui veulent toute sauf mon bien J'rap des couplets frappe avec la tête s't'es trop dûr d'la feuille Là c'est l'heure de payer tes bills parce que t'as souillé l'seuil S't'es pas capable de filtrer t'es mieux d'fermer ta gueule Citte on assume c'qu'on dit fort pendant qu'tu dors s'une feuille T'as beau retourner ta veste on la connait la crosse Citte c'est one shot Locked Dans placard a balais brosses Ouin j'te pardonne, m'on t'oublie pas check t'es barré / T'as beau jouer l'cave c'est là qu't'es... Comprendé !!! Personne a besoin d’un Judas À part peut-être d’une porte On verra si j’te pardonne un jour fils de T’as parlotte facile mais dans l’fond tu radotes Iscariote, les gars comme toi on les shhhh, shhhh Personne a besoin d’un Judas sauf d’une porte On verra si j’te pardonne un jour fils de pute T’as parlotte facile mais au fond tu radotes Iscariote, les gars comme toi on les shhhh Chu toujours resté vrai, honnête dans mes moves Mais j'ai trop souvent fait les frais pour les autres Si pour comprendre t'as besoin d'un troisième oeil mauve Tu risques de finir au boutte d'une corde comme le sale apôtre Roule droite, trace ta route, c'est comme ça qu't'avances Combien marchent dans tes pas attendant juss que tu t'plantes Y’en a plein, des gars pas d'parole mais qui parlent trop Travaille pas avec toi mais veux t'montrer c'est qui l'patron Rien à foutre, moi j'ai donné maintenant j'récupère Tu penses jouer avec moi bin ramène-la pas quand tu perds Des yeux tout l'tour d'la tête? Non mais les oreilles longues Arrête de t'creuser la tête, ti con tu creuses ta tombe On a tous des noms en tête, des sales histoires Dans un tirroir, d'la rancune pis une tite liste noire Icit ton nom, c'est tout c’qui compte, c'est tout c’que t'as C'est une des raisons, pour lesquelles on est encore là. Personne a besoin d’un Judas sauf d’une porte On verra si j’te pardonne un jour fils de pute T’as parlotte facile mais au fond tu radotes Iscariote, les gars comme toi on les éxécute Personne a besoin d’un Judas sauf d’une porte On verra si j’te pardonne un jour fils de pute T’as parlotte facile mais au fond tu radotes Iscariote, les gars comme toi on les shhhh shhhh

À qui l’tour de jouer à victime aujourd’hui? Faire pitié est devenu une mode avec succès garanti Financement d’la machine accordé Les moutons diront pas un mot En plus, y auront pas l’choix d’payer Ceux qui étaient autrefois dans le marge Mènent maintenant la barge Normalité switché d’bord Pirates à l’abordage Si t’es gai t’as pas d’tord Les lobbys cognent fort Comme pour ceux qui mangent pas d’porc Belle boîte de pandore Ça prendra pas d’renfort mais une révolution à court terme On peut pas laisser ça aller d’même Ça bourdonne d’accouphène À coup sûr la terre calme de mon enfance Va devenir le terroir parfait du théâtre de l’intolérance Un endroit où on fait croire à une sociale-démocratie Mais qui prend aux pauvres pour donner aux mieux nantis Des connards qui s’improvisent leaders à longueur de journée Peddlers pas d’tête qui crache sur le voisin d’à côté À base on cherchait l’égalité entre le bleu pis le rose En prenant un break des oppresseurs dans un peu d’débauche On recommençait constamment quand on s’trompait d’ébauche Mais en voulant plaire à tout le monde, on a trop donné à gauche C’est nous autres qui est en cause Un cas de conscience s’impose Faire face à nos problèmes plutôt que d’les remettre à tantôt Faut que chacun se mette à jouer son rôle Sans chercher à savoir à qui la faute Parce-que là c’est même pu drôle Murders and homicides The everyday life in my news line They’re lying cause behind the scenes People living large will they stay killing dreams So what you think you saw you ain’t never seen Pedophiles are all running free They let’ em live My homie locked up for a little weed Now make some sense of that Would you please? Cause still I can’t figure out Why there’s so much hate all about Why the fuck can’t we love one another? When you’re my sister and you’re my brother It’s all good just relax in this bitch Cause there’s real soldiers out there packing the clips Broken families and maximum bids Are 2 things I wish on nobody to live Les chicanes entre croyants et athées sensibles Prouvent que la révolution tranquille a raté sa cible Vite à se pointer du doigt pour prouver son point Les opposés auraient intérêt à s’donner un coup main Avant qu’une guerre sanglante éclate comme y en a partout Pour régler des problèmes Jack Faut lâcher les gourous Un monde laïc serait la solution pratique Mais c’est mieux de se battre pour une terre dans un trou désertique Pu moyen d’dire c’qu’on pense sans choquer personne Sauf si c’est pour dire d’la marde contre ceux qu’les médias cautionnent La masse est pas mieux là dedans Sa vie est un téléroman Hâte de connaître la suite mais jamais en s’en mêlant Jamais dans 100 ans j’m’excuserai après avoir dit c’que j’pense J’ai pas été mal cité Rentre ça dans ta fente J’veux pas d’un monde comme en France ou dans l’UK Ou dire c’qui en est peut aller jusqu’à t’faire enfermer À base on cherchait l’égalité entre le bleu pis le rose En prenant un break des oppresseurs dans un peu d’débauche On recommençait constamment quand on s’trompait d’ébauche Mais en voulant plaire à tout le monde, on a trop donné à gauche C’est nous autres qui est en cause Un cas de conscience s’impose Faire face à nos problèmes plutôt que d’les remettre à tantôt Faut que chacun se mette à jouer dans le bon rôle Sans chercher à savoir à qui la faute Parce-que là c’est même pu drôle

Buveurs de subventions Ça s’pavane dins galas comme si c’tait vraiment des vrais pachas Mais ç’en prend des chèques de l’état pour en arriver à ça Ça rit du succès modeste de ceux dans l’anonymat En sachant très bien au fond qui paie pour leu esti d’fla fla Buveurs de subventions Un montant pour écrire, un autre pour aller enregistrer Si t’as les bons amis tu vas même pouvoir aller mixer Après le master pourquoi pas une aide pour aller en tournée? Pourquoi rester ici quand on peut aller à l’étranger? Buveurs de subventions On est un paquet en bas à tout donner même c’qu’on a pas Sans reconnaissance de personne Comme si on existait pas Pour eux autres on est des appâts Au l’fond y s’disent bon débarras Y aiment pas trop ça la populace On peut pas être dins mêmes repas Buveurs de subventions La mentalité c’est prend-le sinon c’t’un autre qui va l’prendre Sans même se d’mander si au moins leu produits d’marde peuvent vendre C’pas leur argent faque c’est clair qu’c’tout l’temps au yable la dépense Y flambent tout sans compter, y ont même pas le moindre p’tit compte à rendre Buveurs de subventions Ya rien d’trop beau dans notre tout nouveau tout beau monde de misandre Trouve-toi une bonne cause de perdant que tu vas pouvoir défendre Ça va plaire à madame chose pis en plus ça va la détendre Une bonne tape dans l’dos en autant qu’tu sois un d’nos fidèles membres Buveurs de subventions Grandes corporations à c’t’heure qui ont besoin d’la caisse de dépôt Y ont compris la passe à faire avec les crosseurs libéraux Pourquoi prendre des risques quand on sait qu’on peut en avoir zéro À force de voir les autres c’t’à notre tour de prendre un numéro Buveurs de subventions Nommez moi un rapper US qui a un logo du gouvernement Sur un d’ses albums, j’vous teste Christ ça serait ben la fin des temps Jouer au gangster avec des chèques qui viennent direct d’la machine Un conflit d’intérêt qui passe qui pourrait juste passer icitte Buveurs de subventions J’suis contre votre mode de financement mais si vous êtes ok avec ça C’est ben correct faites c’que vous voulez mais arrêtez donc d’jouer à ça Y a juste ceux qui savent pas comment ça marche qui s’font encore remplir Dites donc merci à ceux qui payent pour qu’vous puissiez réussir Buveurs de subventions

Celle-là est pour tous ceux à qui on rend jamais hommage Ceux qui s’arrache le coeur au travail pour qu’on ait un monde civilisé Ceux qu’on voit jamais sur des tapis rouges ou dins galas de remises de prix télévisés J’me fous du talent Rien m’impressionne plus que quelqu’un d’vaillant Travaillant au point d’pas compter ses heures Les succès de ces gens sont jamais juste des faits saillants Mais des hauteurs qui font peur surtout aux moins donnants Ceux qui perdent du poids deviennent tous fous d’eux Ceux qui arrêtent de se geler deviennent tous fous de Dieu Si j’arrête de faire du beat ma juste prendre en feu Un fou d’plus dins rues remplies d’paresseux Des prétentieux crasseux qui vont fendre un cheveu Pour faire comprendre à qui veulent l’entendre qu’ils sont malchanceux Jouer au mafieux pour éviter jouer franc-jeu Tentant d’être malhonnête quand on connait les enjeux Faire 40 heures semaine pour certain c’est rien Mais y a paquet d’bon à rien qui attendent juste votre pain Incapable de faire les sacrifices nécessaires Pour qui la vie est rien d’autre qu’une guerre À qui ça sert de rien faire Celle-là est pour les travailleurs qui savent tout faire de leurs mains Contrairement à c’qui s’dit, c’pas des artistes qu’on a temps besoin Mais d’ceux qui s’lève de bonne heure le matin pis qui font la file sul chemin pour faciliter notre quotidien Mon admiration pour les hommes à tout faire est sans borne C’ pas ceux qui jouent à ça qui m’étonnent Mais les silencieux qui détonnent Pas charmé par une fille qui sent bonne J’me méfie toujours de celles qui s’pomponnent J’aime plutôt celle du fond qui s’défonce qui peut faire la job de cent connes Les vantards abandonnent Parce-qu’ils pensent que tout leur est dû Ils veulent que les feuilles tombent du ciel comme en automne Mais ils s’épuisent à force d’être tout l’temps fru Le succès demande plus d’effort Se tuer à pousser fort Pas rester à regarder les autres Pis attendre les lingots d’or On est entouré d’monde qui rêvent d’une vie dans luxure Mais surtout de chialeux qui s’plaignent tout l’temps d’leu blessures Ça veut tout mais jamais la facture qui vient avec Être virtuose c’est dûr Si tu peux même pas jouer d’la flûte à bec C’est sûr qu’icitte c’est la mèque du frette pis d’la fifure Château fort du bs qui s’complait dans moisissure Celle-là est pour vous remercier de faire en sorte qu’l’économie roule Qu’on devienne pas une place de tout croche où les hommes s’roulent en boule Ceux qui permettent d’éviter qu’on s’écroule En faisant tout l’temps en sorte que la job déboule Une chance qu’y a du monde qui travaillent fort Pour supporter l’système dans l’quel on vit On travaille pu pour vivre mais pour assurer notre survie Jamais pressé d’nous rembourser mais pour nous taxer sont assez vites su leu skis Celle-là est pour saluer l’travail des gars d’la construction Journées physiques qui font qui sont brulés une fois à maison Les truckers sans qui on trouverait rien dins épiceries Toujours sa route à affronter pires intempéries Les infirmières qui ont la santé du peuple sur leu épaules Irréductibles guerrières qui sont dignes de venir d’la Gaule Les hommes pis les femmes qui s’occupent fièrement de notre voirie Toujours au poste soit en Sibérie ou à Miami C’pas toujours facile d’être fier de vivre au Québec On a toute pour être heureux mais on a l’poids qui vient avec C’est tellement lourd juste à regarder notre taux d’suicide M’semble qu’c’t’un bon timing pour enfin devenir lucides

Même si j’f’rai jamais fortune J’m’éfforce à t'sortir tout plein d'tubes À c’que j'comprends ça t'importune L’exposure qu’ça prend quand t'as pas d'tune Non pas d'subs Tu veux pas faire face? Bin assume! Ambiance tellement de glace J’te laisse l'impression d'rouler dans l'sud Y penses-tu? Même sans pub tu montes stud Avec ton groupe de fortune T'as une carrière exponentielle Mais ya une lacune T’utilises pas ton plein potentiel À force de mentir tu gagneras pas ton ciel Tu fais honte à tes ancêtres Juste pour plaire dans’ enceintes Une fois sur scène On r'connait pas ta parafe On s'rend vite compte Qu'ya une carafe de trop dans ton paragraphe Arrête de tèter J’peux pas t'aider avec ton TDAH Parc'que t'as d'ja fêté l'heure H Une fois perdu ton palace Tu l'raconte comme si c’t’une balafre Tu t'balades en disant d'vant tes semblables Qu'la vie est bin batarde Tu t'trouve bin drôle avec tes parodies vantardes Moi, j'dirais plus que ça frôle la vraie maladie mentale Oui quand ca vaut l'coup J’en consomme beaucoup On veut du soul food J’veux pas qu'tu m’saoule fool Un monde de jaloux Où personne se dévoue Des vrais rats d’égouts Vous êtes ben partout Menteur jusqu'au bout Dans marde jusqu'au cou Tu t'dis pas plus fou qu'un autre Mais move par en d'sous Prends-toi un rendez-vous Avec Doc Mailloux Y faut qu’tu l’avoues Dude t’es un peu fou Le nombre de boys que j'vois jouer à ça pis qu'y ont jamais une cenne J'imagine qui faut compenser quand on a pas d'graine la communauté faire rire d'elle a cause des clowns comme toé Tu flash à mort au bar mais t'es pas capable de rien payer T'as rien d'un musicien T'es plus un magicien Un illusioniste D’la poudre aux yeux pour qu'on voit rien C’est possible d’impressionner des enfants avec du fake Mais c’t’un autre affaire avec ceux désensibilisés On en veut tous du blé On veut pas s’faire doubler Couper comme une vasectomie ou un BS stoolé Toi t’en vend pas d’rouleaux Tu lis trop les journaux Mon beau salaud tu t’organises pour te prendre un pruneau dans tête Pis t’en a du culot Mon petit enculé, Arrête de jouer avec des couteaux Tu vas t’estropier Talent gaspillé T’es un vas nu pied Tu t’imagines toujours ben pas que tu vas nous piller Oui quand ca vaut l'coup J’en consomme beaucoup On veut du soul food J’veux pas qu'tu m’saoule fool Un monde de jaloux Où personne se dévoue Des vrais rats d’égouts Vous êtes ben partout Menteur jusqu'au bout Dans marde jusqu'au cou Tu t'dis pas plus fou qu'un autre Mais move par en d'sous Prends-toi un rendez-vous Avec Doc Mailloux Y faut qu’tu l’avoues Dude t’es un peu fou Qui tolère? D'gobber des mensonges comme Denis Coderre Les missionnaires sont moins chauds Aussitôt qu'y frappe le lit polaire Qui modère? Ca s'dit visionnaire mais au fond C’est tous des bipolaires hein? Cré moé qu'y'en a tout l'long du littoral Mythomane, C’est sans t'parler de tous les kilogrammes Qui font qu'j'parle dans l'vide Kin, kin v'la ton cachet Étant donné qu't'aimes être payé en pills Les airs morbides qui s'idolâtre entre eux Ca d'vrait tous voir un psychiatre, entre autre C’est fou raide Y a rien d’plus fake que l’show business Ça ferait tout pour protéger son image Cacher ses faiblesses Mais ça pourrait pas être plus phony Ça change son accent plus souvent qu’on change un Hyundai Plus de putes icitte qu’on en trouve dans toute la Hongrie J’ai d’la misère à mettre el doigt d’ssus Mais c’est l’pire milieu qu’j’ai vu On est tout l’temps déçu La majorité veut s’en sortir En pilant sa tête des autres Suceux d’sang peureux des miroirs À qui c’est jamais la faute Oui quand ca vaut l'coup J’en consomme beaucoup On veut du soul food J’veux pas qu'tu m’saoule fool Un monde de jaloux Où personne se dévoue Des vrais rats d’égouts Vous êtes ben partout Menteur jusqu'au bout Dans marde jusqu'au cou Tu t'dis pas plus fou qu'un autre Mais move par en d'sous Prends-toi un rendez-vous Avec Doc Mailloux Y faut qu’tu l’avoues Dude t’es un peu fou

Long parcours non pas sans embûche Dans vie on en bûche toute une shot On trébuche à cause d’un sale ou d’une plote Mais on se r’lève même si l’choc est rude Surtout pas de honte à s’tenir après murs La tête haute le regard sûr Passer aux travers des murmures de ceux qui chuchotent qu’on fait dur On mesure la grandeur d’un homme à son allure Alors qu’on devrait plutôt s’fier à son envergure On vit dans un monde où les paroles portent plus qu’les actions Où des compliments donnent vite droit à l’appréciation On fait fit de c’que les gens font pour nous autres En autant que quelqu’un nous répète toujours qu’on est beau Comportement qui mène malheureusement souvent au tombeau Qu’on fait pis qu’on r’fait comme si on voulait être des pros Accro au mal de vivre qu’on guérit à grands coups d’cachets Sans vraiment chercher à voir c’que la vie nous cache, elle Surtout pas de honte à avoir de pas s’sentir à hauteur Y en a qui prétendent être parfait qui donnent mal au coeur Aux plus stressés pour qui le quotidien est malsain On peut pas être le meilleur sans avoir donné un coup d’patin Faut s’valoriser de toujours donner tout c’qu’on a Même si au final on satisfait jamais un crisse de chat L’échec fait parti intégrale de l’apprentissage Possible de faire le fou sans s’faire mal avant d’être un sage Long parcours non pas sans embûche Dans vie on en bûche toute une shot On trébuche à cause d’un sale ou d’une plote Mais on se r’lève même si l’choc est rude Surtout pas de honte à s’tenir après murs La tête haute le regard sûr Passer aux travers des murmures de ceux qui chuchotent qu’on fait dur On mesure la grandeur d’un homme à son allure Alors qu’on devrait plutôt s’fier à son envergure Normal de parfois s’sentir étouffé par ses problèmes C’est déjà assez dur de s’occuper de soi-même Que d’en plus avoir à gérer ceux des autres Fait tourner la tête comme une éolienne au large des côtes Avec tant d’exemples de modèles qui lâchent prise Qui s’mettent une balle dans tête au moindre temps d’crise On sait pu où s’garocher quand on perd la maitrise Sans surprise on s’replis comme un gamin qu’on méprise Le suicide est un concept lourd qui polarise Y a ceux qui comprennent pis les autres pour qui c’est la cerise sul sundae La réalité c’est qu’ça pulvérise les rêves des autres Pis défavorise ceux qui est échaffaude C’est vraiment pas rose Posez-vous la question Qu’est-ce qui peut m’arriver d’pire que C’que j’laisserais derrière à maison Solution permanente irréversible Pour des détails qui au fond sont tout l’temps futiles Long parcours non pas sans embûche Dans vie on en bûche toute une shot On trébuche à cause d’un sale ou d’une plote Mais on se r’lève même si l’choc est rude Surtout pas de honte à se tenir après murs La tête haute le regard sûr Passer aux travers des murmures de ceux qui chuchotent qu’on fait dur On mesure la grandeur d’un homme par son allure Alors qu’on d’vrait plutôt s’fier à son envergure